C’est pour moi un honneur de commencer officiellement mon mandat de deux ans à titre de présidente de l’Association canadienne de recherche sur le VIH.
Ces quelques dernières années, tous les Canadiens ont mené un combat difficile, car nous faisions face à une pandémie qui pouvait en partie se comparer aux premiers temps du VIH : affronter un virus inconnu, tandis qu’il se propageait dans l’ensemble de la planète, admirer la fermeté des personnes et groupes communautaires et s’étonner de la puissance de la recherche pour accomplir des grands pas dans la connaissance du virus et le développement de traitements et vaccins efficaces.
Alors que la collectivité de la recherche sur le VIH se réunissait pour la première fois depuis quatre ans pour de l’ACRV 2023 à Québec, je crois que nombre d’entre nous ressentaient un regain d’énergie et d’optimisme du simple fait de pouvoir se voir face à face encore une fois. Le plaisir était d’autant plus grand que nous avons pu voir tant de professionnels en début de carrière, notre prochaine génération de chercheurs, qui nous ont présenté leurs affiches et exposé oralement leurs abrégés pour la première fois devant un public si vaste.
Dans les années qui viennent, je compte œuvrer de concert avec tous les membres de la collectivité du VIH au Canada afin de servir le mandat de l’ACRV, qui est de promouvoir l’excellence en recherche sur le VIH, de favoriser un dialogue constructif et la collaboration, d’encadrer la prochaine génération de chercheurs et d’appuyer la mise en pratique des connaissances. L’ACRV est un organisme qui repose sur ses membres et j’ai hâte de travailler avec vous tous — chercheurs de tous les piliers de la recherche, membres de la collectivité, étudiants, décideurs, professionnels de la santé et responsables de la mise en œuvre des programmes.
Devant cet espoir renouvelé, l’ACRV demeure aujourd’hui aussi pertinente qu’elle l’était lors de sa création en 1991. Avec plus de 38 millions de personnes vivant avec le VIH à l’échelle mondiale, et des milliers de personnes dans l’ensemble du Canada (selon l’OMS), nous devons encore affronter de grands défis, par exemple les stigmates, la discrimination et l’augmentation des taux de VIH chez les Autochtones et les collectivités ACN, des défis qui appellent encore à intervention. De plus, la quête d’un vaccin contre le VIH demeure difficile à atteindre.
Compte tenu de cela, l’ACRV maintient son engagement à appuyer l’excellence en recherche par les moyens suivants :
- veiller à ce que le modèle de congrès de l’ACRV continue à rendre compte de la réalité actuelle de l’épidémie;
- organiser des ateliers pour les nouveaux chercheurs tout au long de l’année, permettant aux aspirants chercheurs d’apprendre de leurs mentors, de bénéficier de séances de préparation de leurs demandes de subventions et de recevoir des mises à jour des subventionnaires;
- appuyer la collectivité du VIH dans son ensemble en offrant des ateliers sur la recherche communautaire (RC), en lançant d’autres programmes d’apprentissage en ligne en RC et d’autres domaines de la recherche et en offrant des bourses pour les personnes qui veulent assister au congrès annuel;
- maintenir son engagement à des communications transparentes et ouvertes avec ses membres.
Tandis que nous regardons l’avenir, l’ACRV conservera sa pertinence, en se reposant sur ce qui est devenu la marque de l’association : l’enthousiasme de ses membres, un engagement commun et une énorme volonté à apprendre les uns des autres.
L’ACRV est notre organisation professionnelle et, à titre de présidente, je me réjouis d’avance de travailler avec vous, d’apprendre grâce à vous et de faire valoir, au cours des deux prochaines années, les intérêts des chercheurs canadiens du domaine du VIH.
Dre Marissa Becker
Présidente