Cette année, nous soulignons comme jamais auparavant la Journée mondiale du sida. La pandémie de la COVID-19, qui sévit toujours, ne nous a laissé que peu de temps à passer ensemble, mais nous sommes tous liés, aujourd’hui, tandis que nous réfléchissons au chemin considérable parcouru dans la lutte contre le VIH/sida.
Le contexte actuel nous apporte également de nombreux parallèles avec les premiers jours de l’épidémie de VIH. Il n’y a pas si longtemps, nous surveillions avec inquiétude la hausse et la chute du nombre de nouveaux cas de VIH de par le monde et nous consultions assidûment les mises à jour quotidiennes sur la propagation de ce qui était une maladie mortelle dont nous ne savions pas grand-chose. De nos jours, ces mêmes incertitudes, le monde entier les ressent, car la pandémie de la COVID-19 est toujours là. Tandis que la promesse d’un vaccin contre la COVID-19 nous donne l’espoir de mettre fin à cette pandémie, nous avons déjà ressenti cette espérance dans le contexte du VIH. Malgré l’absence de vaccin efficace, d’immenses progrès ont été accomplis pour éradiquer le VIH, grâce aux efforts infatigables de nos collectivités partout dans le monde.
An nom de l’Association canadienne de recherche sur le VIH (ACRV), j’aimerais souligner le dévouement et les réalisations des chercheurs canadiens de toutes les disciplines et collectivités de la recherche sur le VIH. Votre engagement collectif, vos découvertes et vos avancées ont contribué à améliorer à la fois la vie des personnes vivant avec le VIH et la prévention de la transmission du VIH/sida au Canada et à l’échelle mondiale. En regardant l’avenir, l’ACRV promet de demeurer engagée et pertinente, comptant sur ce qui est devenu la marque distinctive de notre association : un dévouement, un enthousiasme et une volonté partagés de travailler ensemble pour un succès éclatant.
Carol Strike, présidente de l’ACRV